Démolir, pourquoi ?

Table ronde sur la question des démolitions dans le cadre d’Un week-end sur Terre, à L’Espace – Les 2 Scènes à Besançon, qui précédera la représentation de L’asymétrie des baratins (Nicolas Delon et Benoît Bonnemaison-Fitte) et qui fera écho à l’exposition Vues imprenables de Martin Etienne présentée à la Maison de l’Architecture du 6 mai au 6 juin 2025.

En cette fin de premier quart du XXIsiècle, une vague de démolition submerge une ville près de la frontière suisse dans une relative indifférence. Pourtant une poignée d’individus élève la voix pour dénoncer cet état de fait qui atteint en particulier des bâtiments construits au XIXe et au XXe siècle, qu’ils soient publics ou privés – la maternité « la Mère et l’Enfant », le bâtiment Ledoux de l’hôpital Saint-Jacques, des logements de Novarina à Planoise, d’autres à Palente, l’église Saint-Jean Bosco… Et avant eux, d’autres bâtiments avaient déjà fait les frais de politiques de tabula rasa – les compteurs Schlumberger, le marché couvert, la caserne Vauban…

Constatant l’échec de leurs discussions avec les autorités responsables, ce petit groupe a décidé d’organiser une rencontre ouverte au public afin d’échanger, de confronter et de réfléchir sur la rareté des ressources, l’attention à porter au patrimoine du XXe siècle et sur le bouleversement que peut représenter une démolition pour les usagers des bâtiments démolis. Ces échanges seront étayés par les contributions des personnalités invitées, à même d’apporter leur pierre à une réflexion tant globale que locale sur ce phénomène inquiétant.

Participeront à cette rencontre animée par Pierre Gérard Bendele, architecte du patrimoine :
Isabel Concheiroarchitecte, professeure associée HEIA Fribourg,
Simon Texier, historien de l’architecture moderne
Bruno Dulibine, membre de la Confédération Nationale du Logement.

Retrouvez ici les réponses des administrateurs de la Maison de l’architecture aux arguments avancés par la Maire lors du rendez-vous accordé le 7 janvier 2025 au suivi du projet d’aménagement urbain du quartier de l’ancien hôpital Saint-Jacques et des démolitions à Planoise.