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Patrimoine du XXe siècle en Franche-Comté
Label Patrimoine XXe
Crée en 1988 par le ministère de la Culture et de la Communication, le label "Patrimoine du XX° siècle" identifie et signale les édifices et ensembles urbains qui, parmi les réalisations architecturales de ce siècle, sont d'autant de témoins matériels de l'évolution technique, économique, sociale, politique et culturelle de notre société.
Textes de : Roland GALLI & Charlotte TARDY

D'une rive à l'autre
Collection Itinéraire(s)
Le quartier Battant rime avec insalubrité et décrépitude jusqu'au XX siècle. On envisage de faire tabula rasa. La création du Secteur sauvegardé en 1964 le sauve. 1975 : début des travaux, Battant préserve son architecture, son histoire. 1994 le secteur sauvegardé centre Ancien est créé. Le quartier autour de la place révolution s’offre une nouvelle jeunesse. Ces opérations lient architectures modernes dans des centres historiques en incluant commerces locaux et habitants.

En amont du Doubs
Collection Itinéraire(s)
Au nord-est de la Boucle, le secteur République-Mouillère conserve un visage rural jusqu’au XIXe siècle. Les maisons cossues Art nouveau côtoient alors les établissements horlogers, la gare de la Mouillère (1884) et le quartier thermal, implanté par la mairie dans les années 1890. Plus loin, aux Prés-de-Vaux, la silhouette de l’usine Rhodiacéta marque le paysage à partir des années 1950. À l’intérieur du méandre, c’est entre 1838 et 1842 que l’apparence du quartier évolue avec le percement de la rue de la République et la construction, dans son prolongement, du pont du même nom. Dès 1942, une passerelle à tablier métallique est élevée à l’emplacement de l’actuel pont Robert Schwint (1989). À partir des années 1950, le secteur de la rive gauche du Doubs est progressivement remodelé.

Au fil du tram
Collection Itinéraire(s)
Se déplacer dans Besançon en tram, c’est traverser les singularités d’un patrimoine architectural, urbain et paysager qui ne se dévoile pas toujours au premier regard... Depuis les Hauts du Chazal vers Viotte ou Chalezeule, le trajet nous invite ainsi à plonger dans la mémoire de mutations urbaines qui s’opèrent sur des temps longs. Le parcours nous rappelle aussi qu’une ville est le reflet de grandes questions sociétales et politiques. Ici, il ne s’agit pas de viser l’exhaustivité des architectures, tissus urbains et paysages, mais d’en offrir une perception différente, au-delà de la seule esthétique. Comprendre pourquoi et comment certains bâtiments et quartiers se sont construits, c’est aussi pouvoir en apprécier la valeur cachée…